jeudi 14 avril 2011

Empereur guerrier de Chine

Hier, visite de l'exposition l' Empereur guerrier de Chine au MBAM (Musée des Beaux-Arts de Montréal).


Je peux maintenant dire que j'ai vu les statues funéraires en terre cuite et à taille humaine (voire un peu plus) à leur ultime exposition occidentale. 
C'est juste incroyable de détails et de monumentalité, bien qu'on en voit une infime partie, on a toujours en tête qu'il y a 8000 autres statues!

Assoiffé de puissance jusque dans la mort, le souverain tyrannique a voulu reconstituer une partie du royaume de son vivant pour l'au-delà. Etant un guerrier accompli, c'est son armée qui est la plus représentée. Chaque guerrier, du fantassin au commandant supérieur, a des traits particuliers, uniques. Plus de 200 personnages de cour sont taillés également : jongleurs, danseuses, servantes,etc.
Il y a aussi des objets, des bijoux, qui ont miraculeusement réchappé aux quelques 200 intrusions de pilleurs au cours des siècles.

Didactique mais intéressant :


Un aperçu vidéo du MBAM des artefacts, et un petit topo écrit vite fait pour re-situer le contexte de cette fabuleuse aventure archéologique : 

*1974* Découverte de l'ensemble funéraire de l'empereur Ying Zheng, de la dynastie des Qin, ou plus simplement appelé Empereur Qin. Plus de 160 excavations seront ensuite archivées autour du mausolée, selon les corps de métiers de la suite de l'empereur.

*De nos jours* L'exhumation de l'ensemble funéraire n'est toujours pas finie...

Ce créneau jusqu'au 26 juin 2011 permet de contempler pour la dernière fois cette belle exposition, car elle est trop fragile pour continuer d'être itinérante. 

Il faudra ensuite aller en Chine! 
(J'aimerais beaucoup gagner le concours papier du MBAM d'ailleurs, qui est un voyage pour deux en Chine!)

mercredi 6 avril 2011

Chattam, ouvre-toi!

Comme promis, je viens vous parler du dernier en date de Maxime Chattam, 
Léviatemps.

Voici une petit photo extra qui date de mai dernier, lors d'une dédicace à la FNAC de Lille.
J'avais même posé une récup' pour aller le voir!
(Il est pas mal en vrai...)
Regardez comme je suis fière, ça me fait rire de revoir cette image.

De quoi ça parle?

Ça se passe en 1900, alors que l'exposition universelle de Paris vient d'ouvrir. 
Guy, le héros, a quitté honteusement sa famille (sa femme et sa fille). Écrivain portraitiste de la haute société, il étouffait dans cette vie bourgeoise et est parti dans la capitale se refaire un sang neuf. Il va en effet changer complètement d'univers : il habite désormais dans une maison close et rêve d'écrire un polar à la façon d'Arthur Conan Doyle, et pourquoi pas un roman relatant d'horribles meurtres comme a pu en voir Londres avec Jack l’Éventreur...
Peut-être n'aurait-il pas dû souhaiter ce genre d'aventures, car bientôt, Mylaine, une fille de la maison de plaisirs, est retrouvée morte, au pied du bordel. Son cadavre, vision de l'enfer, ne laisse pas de doute : elle a été tuée. Avec la meilleure amie de Mylaine, Guy mène l'enquête, aux limites du surnaturel. Bientôt, les deux compères doivent chasser le chasseur diabolique, qui s'acharne sur ses nombreuses victimes, comme un boucher. Dans ce Paris fourmillant devenu trop vite industriel, aux métiers nouveaux, où la misère côtoie la richesse, où la bienséance n'est qu'apparence, où l'Église est séparée de l'Etat, qui peut être à l'origine d'un tel massacre? A travers cette descente aux Enfers, Maxime Chattam plonge le lecteur dans les abysses de l'âme humaine, où la folie ultime est devenue contrôle, obsession et génie malfaisants.

Ce que j'en ai pensé:

Il faut que je vous dise que j'ai lu tous, mais tous les romans de maxime Chattam. Alors son style, je le connais, même quand il s'offre de la fantasy au lieu de ses polars habituels. Là, sa façon d'opérer a changé un peu. J'ai trouvé le roman plus laborieux dans l'écriture, avec parfois des répétitions pour des effets dramatiques. Bref, on dirait qu'il a été moins maître que d’habitude de son action et de ses personnages. Il y a sûrement une explication logique. Peut-être qu'après Autre Monde, ça a été difficile de se replonger dans la réalité-fiction, que sais-je. Commencer le roman par Guy, plus que centenaire, nous relatant cette histoire, et ne pas avoir de rappel au présent à la fin m'a déçu. Y aura-t-il une suite? ou des suites, aux aventures de Guy? (Après tout, il s'est passé beaucoup de choses au XXè siècle, et il a réchappé à plusieurs guerres...)

Sinon, son écriture est toujours aussi agréable, c'est assez imagé pour que j'en fasse le film dans ma tête.Là, avec ce Paris 1900, mon histoire était dans les tons ocres, old fashioned. 
Je vous le conseille, si vous voulez frissonnez, c'est juste que j'ai été moins conquise que par le passé.


mardi 5 avril 2011

Toujours génial

J'essaie de toujours trouver du temps, même quand il se fait rare, pour lire Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett. Il y a actuellement plus d'une trentaine de volumes dans cette série. Je viens de finir le 20ème tome "Le père Porcher".


De quoi ça parle?

Le père Porcher, c'est un peu notre père Noël à nous, en plus trash. D'où les cochons volants, parce que le gros père en rouge et blanc distribue (à l'origine) de la charcuterie aux enfants sages. Seulement voilà, à la veille du père Porcher, il est introuvable! La Mort (personnage- Masculin s'il-vous-plaît- héros fétiche de Ms'ieur Pratchett), qui se mêle parfois des histoires humaines, va donc le remplacer au pied-levé, pour rendre les petits enfants heureux pendant que sa petite-fille, Suzanne, va mener son enquête pour que les choses reviennent dans l'ordre et que tout un chacun reçoive son saucisson du Porcher. Seulement voilà, le père Porcher, c'est de la magie ancienne à l'état pur, l'une des premières croyances humaines, et le "Dieu" des enfants par excellence. Une magie ultra puissante, donc. Et il est bien connu que la croyance donne la réalité aux choses, aux Dieux. Si on détruisait cette croyance du père Porcher, que se passerait-il ? Le soleil pourrait-il encore se lever ? Le meilleur des assassins a donc été chargé de tuer le père Porcher, par des puissances galactiques obscures qui ne supportent pas la vie, et par surcroît, les humains. Les humains sans père Porcher, ce serait donc la fin du monde...

Rebondissements assurés du début à la fin. C'est vraiment drôle, il y a des références à plein de choses que l'on connaît, c'est parfois absurde et tant mieux, bref, je rigole toute seule, et si je ne suis pas seule dans ces moments, chéri demande à coup sûr : "pourquoi tu te marres?" et moi de répondre "Y faut lire, sinon tu peux pas comprendre."
Un petit extrait écrit par ici.
Grâce à cet article, je constate en faisant des recherches sur le net, qu'un téléfilm a été adapté!!
ça s'appelle Hogfather, ça date de 2007, et y a plein d'effets spéciaux.
Voici la bande-annonce :


Tout le film est découpé, et on peut le regarder en intégralité sur Youtube. 
Enjoy!
(moi j'vais l'faire)

 J'avais commencé la collec' en achetant les tomes, puis en me les faisant offrir, et bon, ça revient cher au final ! Et surtout, je n'ai pas pu les prendre dans ma valise, alors j'ai fureté et on les trouve facilement en bibliothèque à Montréal, alléluia !

Terry Pratchett est mon auteur préféré. Oui, il passe même devant Maxime Chattam!

Je vous emmène faire un tour du côté de son style pour vous donner envie de le lire.

En ce qui concerne les Annales du Disque-Monde, c'est juste de la pure joie de Science-Fiction-Fantasy-comique. Les habitants du Disque-Monde se trouvent non pas sur une planète, mais sur un disque, porté par quatre éléphants, qui se trouvent eux, sur A'Tuin, la tortue galactique qui parcours les univers en expansion.  Vous en saurez encore plus en allant  si le sujet vous intéresse.
Cette idée ne sort pas de nulle part, elle est en fait basée sur la religion hindoue, où A'tuin serait en fait kûrma.
Devant les articles fastidieux que j'ai pu trouver à ce sujet, je préfère juste écrire que la tortue est un symbole religieux dans beaucoup de croyances, elle représente entre autres la sagesse et la longévité...
Bref.

Lisez Terry Pratchett, vous ferez un heureux :
vous!


Demain je reviendrai pour vous parler de Léviatemps, le dernier bébé de Maxime Chattam.
En attendant, vous pouvez aussi consulter les articles que j'avais déjà écrits sur mes lectures Chattamesques, sur Babille-bulles (1).


mardi 29 mars 2011

HéhéhéHahahaHohoho

Bah oui, rapport à dimanche, j'ai oublié la meilleure de mes photos (elle était sur le téléphone de mon chéri)!
J'ai testé, ça fumait, il faisait froid, y avait pas de papier, pas de châsse d'eau, on pouvait pas s'asseoir, 
mais c'était à faire, style la petite maison dans la prairie.

Voilà. Que du bonheur à l'état sauvage.

C'est marqué "Bécose", à l'origine "Back house".
L'appellation dérivée est due à la francisation québécoise.
Heu, vous suivez? 

lundi 28 mars 2011

La cabane à sucre

C'est de tradition, tous les ans pendant un temps assez court : 1 mois et demi à peu près, les érablières ouvrent leurs portes et convient les gourmands du sirop d'érable à venir les visiter. C'est le court laps de temps de la récolte de l'eau d'érable, qu'on doit cuire plusieurs fois jusqu'à totale évaporation de l'eau. Il y a donc plusieurs cuves avec du sirop très clair au sirop foncé.




Dans ces lieux parfois industriels, parfois familiaux, vous pouvez amener vos boissons la plupart du temps.

Nous, on a été des VIP d'une érablière très familiale, qui produit à l'ancienne son sirop, avec des robinets plantés dans les arbres et des seaux amovibles qui recueillent le jus sucré.
 Vous êtes accueillis comme à la maison, aux repas du dimanche. Grandes tablées, à la bonne franquette, une flopée de plats typiques de brunch amélioré s'éparpille sur la table. 
Vous y buvez de l'eau d'érable : le premier jus qui sort des arbres, ça ressemble à de l'eau à peine sucrée! Des légumes à saucer, des crackers, du bon pain, du beurre, de la soupe maison, souvent aux pois, des patates, de l'omelette, du jambon cuit au sirop d'érable, des fèves à la même sauce, des oreilles du Christ (du gras cuit d'une certaine façon que la languette se replie en forme d'oreille), du fromage en veux-tu en voilà, du sirop d'érable de table pour arroser le tout bien sûr! et la farandole de desserts pour presque clore le tout : des tartelettes à la crème caramel-érable, des macarons au même goût, des crêpes-pancakes au sirop d'...... et du bon café.

Après bin vous avez envie d'une promenade digestive pardi! Sauf que dehors, sur une table, il y a de la neige étalée, pour faire des tires de sirop d'érable, et là, vous ne pouvez pas dire non à ces gens attentionnés qui tout au long du repas ont pourvu au moindre de vos besoins. 
Alors, on tire le sirop sur la neige et on déguste au moins une, ou deux, ou trois sucettes!


La promenade? vous avez marché 5 minutes top chrono parce qu'il fait trop froid, d'ailleurs c'est bien dommage, vous n'avez pas pu regarder couler les robinets à eau d'érable car ils étaient gelés. 
Quand vous rentrez back home sweet home, vous avez l'impression d'avoir fait un marathon, claqué.
Pour vous rappeler de cette journée, vous avez sauté sur les produits locaux et êtes revenu avec THE pot de beurre à l'érable et au moins deux canes de sirop, 


parce c'était trop bon!

samedi 19 mars 2011

J'ai vu j'ai fait j'ai entendu j'ai mangé j'ai!

Cette semaine j'ai bien vadrouillé encore, pour connaître ma nouvelle ville d'adoption.

En faisant des courses dans le quartier chinois, j'ai vu des tortues...Mais au rayon congélation.
J'ai eu un vrai haut-le-coeur.


En visitant l'expo Anri Sala, au musée d'art contemporain, j'ai vu des tambours qui jouaient tous seuls. J'ai voulu prendre les baguettes, pensant que c'était une oeuvre participative, et j'ai décollé le dispositif...Je me suis fait grondée...

En passant par le parc à côté de chez moi, j'ai marché sur une plaque de glace qui s'est cassée : en dessous il y avait une mare d'eau, j'ai eu les pieds trempés-glacés.

En prenant le métro, je me suis trompée d'arrêt, mais la gentille madame m'a fait repasser gratuitement.

J'ai entendu au moins 20 fois "ça n'a pas de sens" cette semaine, et je ne mens pas! je ne suis pas sûre de le comprendre dans sons vrai sens.

Sur les conseils d'une québécoise pure souche, on est allé mangé les meilleurs hamburgers de tout Montréal à La Paryse. Tout y est fait maison, même la limonade. ça a un goût de "reviens-y".


Et... les zamis, croisez les doigts, j'ai une entrevue, enfin!!!

jeudi 17 mars 2011

La musique qui m'aide

Etant beaucoup beaucoup sur ordinateur en ce moment, j'ai découvert via Deezer un super groupe.
L'un des clips de l'album annonce les couleurs de mon projet perso d'en ce moment : l'illustration d'une histoire très connue.
Alors, avec ce clip, trouverez-vous de quelle histoire il s'agit?


Je vous conseille aussi d'écouter tout l'album, c'est magique, la voix de la chanteuse me fait penser à celle de Bat for lashes. Il y a une goutte de Björk aussi, tout ce que j'aime et qui m'inspire!

Pour écouter l'album, c'est ici

Enjoy!